On en parle peu et pourtant elles sont là. Il est temps de faire le point sur ce nouvel ovni de la consommation. Le cas des huîtres triploïdes est représentatif des interrogations qui entourent ces nouveaux produits de consommation, entre refus viscéral et accueil silencieux.
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Ou comment le magazine en quête d’actualité du mercredi 3 décembre 2014, à charge sur l’ostréiculture, vire à la démonstration d’incompétence des journalistes.
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Alors que l’été 2014 s’annonce comme une année record pour le captage dans plusieurs bassins, notamment à Arcachon, à Bourgneuf et en rade de Brest, un article de la Nouvelle République vient rappeler que sur le plan épidémiologique, trois pathogènes déciment actuellement les cheptels conchylicoles. Retour sur cette situation inédite.
Depuis au minimum 2008, il y a donc l’herpès virus ou plus exactement un variant des souches connues jusque là, qui s’attaque chaque année aux juvéniles de l’huître creuse. Il cause des mortalités très importantes, pouvant frôler les 100% chez cette classe d’âge dès que l’eau se réchauffe et dépasse le seuil de 16°C [1].
En 2013 et en 2014, les cheptels d’huîtres adultes ont également été touché par des mortalités importantes. Cette fois, c’est une bactérie, Vibrio esturianus, elle aussi bien connue des pathologistes, qui semble être en cause. Ces mortalités sur les huîtres adultes ne sont pas nouvelles puisqu’en 2007 se tenait déj…
Le développement de l’ostréiculture en France eu lieu en France dans des conditions particulières.
La menace de pénurie d’huîtres
Depuis les romains chez lesquels elle est hautement considérée, l’huître n’a pas perdu sa réputation. Avec la renaissance, sa renommée va encore s’accroître. La facilité de son exploitation va très tôt en faire un produit menacé. Et ceci se comprend car on l’exploite de toutes les manières possibles : à la drague, au râteau, à pied ... Les huîtres ramassés sur les bancs naturels sont simplement vendues directement ou parfois stockées dans des claires pour faire face aux variations de la demande et les rendre meilleure.
Au XVIIe siècle, les bancs sont considérés comme inépuisables comme le montre l’ordonnance de R.J. Valin de 1681. C’est ainsi que dès la seconde moitié du XVIIIe les réglementations s’accumulent : interdiction totale de pêche, limitation des moyens ou limitation dans le temps. Mais si ces règlements permettent d’empê…
Cet article donne un petit aperçu du métier d’ostréiculteur, un métier que l’on peut qualifier sans se tromper de métier au grand air ! Pour les plus déterminés, une série de liens sur la formation nécessaire au métier d’ostréiculteur clos cette présentation.
Un métier pas comme les autres
Pour tout ce qui est du travail en mer, les ostréiculteurs sont à la merci des caprices climatiques. Même si cette photo a été prise début juillet 2003 (si, si), on est loin des clichés qui font parfois passer l’ostréiculture pour un travail de plein air agréable. En effet, l’ostréiculteur établi souvent son emploi du temps en fonction du dernier bulletin de météo marine. C’est donc un homme au plus proche du milieu marin, tributaire des aléas de la météo.
L’autre composante essentielle du rythme ostréicole c’est les marées. Elles seules permettent l’exploitation des concessions maritimes. L’ostréiculteur est donc obligé de suivre leur rythme…