Répondre à : L'avenir de la dégustation…

Forums Quel avenir pour l’ostréiculture ? L'avenir de la dégustation… Répondre à : L'avenir de la dégustation…

#25602
Mathieu
Participant

    si au sein de l’établissement mais dans une autre pièce que le local d’expédition, avec 2 WC. Une cuisine quoi.
    Je me fais avoir la dessus car mon établissement est trop petit et n’a pas assez de pièces pour ça.
    En tout cas, dans le Morbihan, on a pas le droit au langoustine, crabes, desserts, frites. Donc, ça réduit considérablement les menus, l’affluence et le chiffre d’affaire. Cela rend les menu assez ternes et identique d’établissement à établissement.

    De plus, même si tu n’en fais pas et que tu respectes les règles, le préfet et les services de l’Etat, notamment notre contrôleur sanitaire préféré à tous ( PLM pour ne pas le citer) auront besoin de faire des exemples. Qui, quand et pourquoi, je ne sais pas. Ils sont la loi, le juge et le bourreau.

    Les peines vont de l’amende à la fermeture administrative. Et là aussi, le flou est de rigueur pour entretenir la terrorisation des entreprises de dégustation.

    Je n’apprécie pas du tout cette ambiance dans le Morbihan depuis les dernières élections présidentielles. Les fonctionnaires ont pris de l’assurance dans l’autorité.
    Chacun le pense, le garde pour soi de façon pudique et l’éclate à sa manière pendant un contrôle sanitaire. J’espère que ça n’ira pas trop loin cet été.

    Les dégustations sont vitales pour beaucoup. Des réunions ont déja été effectuée et certains ont portés plaintes contre l’arrété l’année dernière et ça a chauffé le préfet qui nous fait sa crise d’autorité.
    Se réunir, se fédérer entre bassins et ostréiculteurs (voire avec des agriculteurs pour un effet de masse), faire une pétition et mener des actions de manifestations, voire de blocages sont peut être à réfléchir. Faudra oser un jour passer aux actes.

    Nous sommes une profession qui manifeste très peu, qui ne demande jamais rien et qui en prend plein la gueule en silence et de toute part. Nous nous réfugions dans l’individualisme comme protection. Mettre fin à ce génocide programmé et à ce mépris de classe que notre profession subit va devenir urgent. Facile à dire, difficile à mettre en place. La preuve, personne n’ose parlé.

    C’est puéril, dangereux et liberticide ce rapport privé/public. On est en France, en 2019 et voila où on en est.